Si vous êtes propriétaire d’un immeuble à revenu, la sélection d’un nouveau locataire pour votre immeuble est capitale.  L’enquête de prélocation est un point de départ dans la recherche de locataire.  Il s’agit d’une décision qu’il ne faut pas prendre à la légère.  Les conséquences risquent d’être désastreuses.   Est-ce que l’enquête de prélocation figure dans votre arsenal ?

 

Il y a des mauvais payeurs, des gens qui endommagent vos immeubles ou qui font fuir vos bons locataires à cause de leurs mauvaises mœurs.  Le scénario est triste, mais des histoires de genre existent réellement. Les exemples pleuvent de partout.  Voici un exemple décrivant un événement survenu à un copain investisseur: louer un logement à deux individus qui semblent fiables pour se rendre compte finalement qu’ils vendent des stupéfiants dans son loyer, un loyer converti en serre hydroponique de marijuana!!!

Ouf, quelle image non ?  Les bonnes impressions et l’instinct ne suffisent plus pour choisir un bon locataire.  Il faut aller plus loin que l’image projetée par votre client potentiel.

La nécessité de l’enquête de prélocation

En tant que propriétaire d’immeuble à revenus, je me dois d’éviter de louer mon bien à ce genre d’individus.  Comment y arriver maintenant ?  Évidemment, la réponse magique n’existe pas.  Du moins, je n’ai pas encore trouvé cette recette magique ( si vous l’a connaissez, ne vous gêner pas à laisser un commentaire en bas de l’article :-)).

Cependant,  plusieurs ressources sont à ma disposition pour optimiser mon choix de locataire:

• Demander des références des anciens propriétaires : un classique qui peut toutefois être biaisé par l’envie de ce dernier de voir quitter le mauvais locataire de son logement.  On se fie à l’honnête entre proprio svp.

 

• Demander un contact à son travail et l’appeler : Ceci vous permettra de vérifier les renseignements donnés par le locataire et du coup, estimer un peu sa capacité de payer.  En sachant où il travaille, on peut déduire un peu le genre de salaire qu’il reçoit.

 

• Dans le cas d’un étudiant, demander au parent de signer le bail : Si rejeton s’avère insolvable un mois ou deux, vous aurez toujours la possibilité de cogner à la porte des parents.

 

• Vérifier sur les réseaux sociaux : Dans l’ère du web 2.0, ce genre de site internet nous permet de se faire une idée sur le genre de personnes qui souhaitent vivre chez vous.

 

• Taper son nom sur un moteur de recherche internet : On ne sait jamais ce qu’on peut trouver !

 

• Procéder à une enquête de crédit: Ceci est sans doute l’élément le plus important.  Personnellement, j’utilise le service de la CORPIQ pour effectuer ce type d’enquête de prélocation.  L’enquête de crédit consiste à connaître la cote de crédit, les demandes de crédit, les emplois occupés, les retards de paiement et l’utilisation du crédit de l’individu en question.  Pour l’avoir essayé, c’est très rapide, le tout peut se faire par internet et les rapports sont très détaillés.

 

Il existe aussi comme ressource le plumitif.  Il s’agit d’un registre informatisé qui indique la nature des décisions rendues en cour de justice comme les requêtes ou les sentences.  Donc, c’est un outil qui peut être utile pour connaître le passé criminel d’une personne.

 

Une autre méthode simple est de mentionner dans vos petites annonces que vous exiger une enquête de crédit pour louer l’appartement.  Cette simple mise en garde peut en faire reculer plusieurs, surtout ceux ayant de mauvais dossiers.

 

Pour conclure, on ne sera jamais à l’abri d’un mauvais locataire, mais on peut appliquer les principes ci-haut pour augmenter nos chances de succès.  On peut donc affirmer que l’enquête de prélocation n’est pas un luxe.

Quels moyens suggérez-vous pour enquêter sur vos futurs locataires ?

 

Quelles mauvaises expériences avez-vous vécues avec un locataire ?

 

Avec l’enquête de prélocation, il s’agit de simple méthode qui ne prend que quelques minutes.  Sans priver serait une grave erreur selon nous.  Difficile de revenir en arrière.  Mieux vaut agir avant qu’après.  Je n’aime pas avoir mal à la tête.